Pages spéciales...


Cliquez ici pour avoir toute la liste des 298 fichiers pdf "faits maison" avec paroles et accords de guitare. (mise à jour au 19 juillet 2015, cette liste ne tient pas compte des fichiers les plus récents à voir ci-dessous dans le corps du blog).
Paroles et accords de guitare, lyrics and guitar chords, Texten und Gitarrenakkorde. Tous les fichiers présents dans cette page sont une création personnelle. All the files on this page are personal work.

Cliquez ici pour savoir comment construire à la guitare un accord à votre façon...

29 décembre 2009

... sur le monde qui part à vau-l'eau...

« Voici quelque temps j'ai lu dans le journal que des enseignants sont tombés sur un questionnaire qui avait été envoyé dans les années trente à un certain nombre d'établissements scolaires de tout le pays. Donc ils ont eu entre les mains ce questionnaire sur les problèmes rencontrés par les enseignants dans leur travail. Et ils ont retrouvé les formulaires qui avaient été remplis et renvoyés par des établissements de tout le pays en réponse au questionnaire. Et les plus gros problèmes signalés c'étaient des trucs comme parler en classe et courir dans les couloirs. Mâcher du chewing-gum. Copier en classe. Des trucs du même tabac. Alors les enseignants en question ont pris un formulaire vierge et en ont imprimé un paquet et ont envoyé les mêmes formulaires aux mêmes établissements. Quarante ans plus tard. Voici quelques-unes des réponses. Les viols, les incendies volontaires, les meurtres. La drogue. Les suicides. Alors ça m'a fait réfléchir. Parce que la plupart du temps chaque fois que je dis quelque chose sur le monde qui part à vau-l'eau on me regarde avec un sourire en coin et on me dit que je vieillis. Que c'est un des symptômes. Mais ce que je pense à ce sujet c'est que quelqu'un qui ne peut pas voir la différence entre violer et assassiner des gens et mâcher du chewing-gum a un problème autrement plus grave que le problème que j'ai moi. C'est pas tellement long non plus quarante ans. Peut-être que les quarante prochaines années sortiront certains de leur anesthésie. Si c'est pas trop tard. »

Cormac McCarthy, No Country for old men, Points, p. 185-186.

26 décembre 2009

Néon...

Je veux un costume comme ça! C'est extra!


J'ai trouvé la boîte qui les fabrique: c'est ici.

25 décembre 2009

Bâtisseur de monde...

Un film magnifique de Bruce Branit, dix minutes remarquables qui feront que pour une fois vous n'aurez pas perdu votre temps devant votre écran d'ordinateur! :-)

Fées ?


Quelles sont ces superbes femmes dans la forêt? Fées? Sorcières? Démons? Non, tout simplement des actrices de séries télé des années 90/2000 réunies dans une magnifique photo (cliquez sur l'image pour la voir en grande taille). De gauche à droite:

Holly Marie Combs, Michelle Williams, Jessica Biel, Katie Holmes, Sarah Michelle Gellar, Shannen Doherty, Keri Russell, Alyssa Milano.

24 décembre 2009

Bon, ben...

Grippe H1N1: mais où est passée la pandémie ?

Voilà, il faut le savoir, comme je l'ai déjà abondamment dit c'était du pipeau. Je cite:

« En juin, il était clair que cette grippe se propageait un peu plus vite que la grippe saisonnière, mais qu'elle n'était probablement pas plus dangereuse. C'est devenu certain dès le mois d'août.

Dès lors, l'achat de 94 millions de doses d'un vaccin qui n'existait pas encore (plus préemption sur 30 millions d'autres), 2 ou 3 fois plus que tous les autres pays, était totalement délirant, mais, j'en suis convaincu au niveau ministériel, d'une totale honnêteté.

Il est aujourd'hui démontré que cette grippe se diffuse beaucoup moins vite qu'on ne l'avait craint, arrive plus vite qu'on ne le pensait au pic de contamination et qu'elle n'est pas plus grave que les “ grippettes ” évoquées par le professeur Bernard Debré (les derniers chiffres américains donnent un mort pour 10 000 ou 20 000 malades).

Le ministère trafique aujourd'hui les chiffres en annonçant 150 ou 200 morts sans avoir la preuve de la responsabilité indirecte du virus et presque tous à 4 à 8 exceptions près, chez des malades d'une extrêmes fragilité, où le virus n'a été que la goutte d'eau qui fait déborder le vase. »

Un excellent article d'Olivier Postel Vinay, à lire ici.

Tears in Heaven...

"Tears in Heaven" est-elle la plus belle chanson d'Eric Clapton? A mes yeux oui, surtout en raison de l'émotion qu'elle porte. Ecrite par Clapton après le décès accidentel de son fils, elle ne sera plus chantée par son auteur qui en a averti son public, alors profitez de la vidéo plus bas...

Camarades grattouilleurs, voilà un petit fichier pdf de 6 ko pour avoir les paroles et les accords de guitare de "Tears in Heaven", d'Eric Clapton.

Would you know my name if I saw you in heaven?
Will it be the same if I saw you in heaven?
I must be strong, and carry on, 'cause I know I don't belong
Here in heaven.


Trois pubs remarquables...

Fêtons Noël avec trois des meilleures pubs de l'année 2009. Et d'abord la plus sexy des trois, et c'est le moins qu'on puisse dire, pub pour une chaîne de magasins spécialisés dans l'électroménager.


On continue avec une pub pour Canal+. Fantasmée...


On termine avec Carousel (en anglais), un film réalisé par Adam Berg à l'occasion du lancement de l'écran Philips Cinema 21:9. C'est à mon sens la meilleure pub de l'année 2009, vous allez en avoir plein les yeux.

23 décembre 2009

The Ocean Road...

Peu de français connaissent l'excellent groupe écossais Runrig, et c'est bien dommage! D'autant qu'ils tournent depuis trente ans, ce qui n'est pas rien, et qu'ils ont une discographie importante. Il n'est pas trop tard pour apprendre, alors je vous propose ce soir la superbe ballade "The Ocean Road", qui va vous remuer les intérieurs pour peu que les accents celtiques vous touchent...

Camarades guitaristes, voici donc un petit fichier pdf de 6 ko pour avoir les paroles et les accords de guitare de "The Ocean Road", des Runrig.

Soaring like a bird, where do we go?
Where do we go?
On and over all we know, where do we go?
Where do we go?


La poupée...

La petite Alma est très attirée par une poupée dans une vitrine. Il faut dire que cette poupée lui ressemble beaucoup...


"Alma" est une animation 3D réalisée par Rodrigo Blaas et dont le scénario, bien qu'attendu, change de ce qu'on voit habituellement. Attention! Ce film n'est pas destiné aux enfants, qui pourraient en faire des cauchemars.

22 décembre 2009

Effet de lumière...

Guitare...

La page des fichiers pdf "maison" a été mise à jour (voir ci-dessus)... Il y en a 226. Avis aux amateurs!

21 décembre 2009

Ce qui m'énerve beaucoup en ce moment...

Ce qui m'énerve beaucoup en ce moment...

¤ les ridicules assertions quant au climat des soi-disant scientifiques du GIEC, tricheurs, persuadés de détenir LA vérité, prêts à exécuter les autres en place publique. Dans le même sac, Nicolas "Mirage III" Hulot et surtout l'insupportable donneur de leçon Yann Arthus Bertrand, qui ferait mieux de remonter dans son hélicoptère bouffeur de gazole.

¤ les journalistes en général, à 95% incultes et incompétents, et qui ne pensent qu'à remplir leurs pages, leurs journaux télévisés, leurs sites internet, sans se préoccuper de la pertinence de ce qu'ils nous racontent. Dans le même sac je mets leur perpétuelle recherche et forte exposition médiatique du fait divers sexuel le plus scabreux, ainsi que leur propension à continuellement faire fi de la présomption d'innocence.

¤ les faux débats lancés par un gouvernement qui voudrait ne pas s'effondrer lors des élections régionales et vise ouvertement à rallier les voix de tous ceux qui passent, débats relayés par une prétendue "gauche" qui n'a pas d'idée et n'a rien à dire.

¤ les discussions sur la parité; comment peut-on raisonner en pourcentage alors qu'en politique on devrait raisonner en terme de compétence? Je vais la réclamer pour l'école primaire, moi, la parité (85% de femmes).

¤ Johnny Halliday et Tiger Woods, auxquels je ne souhaite aucun mal, mais à qui j'aimerais que les pisseurs de copie foutent la paix.

¤ la redevance. Payer une somme pareille pour des chaînes que je ne regarde pas, c'est du vol en bande organisée.

¤ la SNCF. Il est devenu impossible dans ce pays d'avoir un train à l'heure, quelles que soient les conditions climatiques.

¤ B.H. -ministre de l'intérieur-, dont l'incompétence n'a d'égale que la suffisance, et E.B. -ministre de l'immigration!-, dont le spectaculaire retournement de veste montre le niveau d'implication dans les idées qu'il prétend défendre.

¤ la grippe A, dont nous devrions tous être déjà morts, non?

¤ les minarets. On s'en fout des minarets.

... et c'est suffisant pour me tenir éveillé de colère.

20 décembre 2009

Jingle Bells...

Une chanson de Noël de 1989, par le groupe belge Confetti's. C'est épouvantable, je sais, mais je n'ai pas pu résister.

19 décembre 2009

Paolo Roversi...

Vous vous doutez bien que le regard de cette jeune fille ne pouvait qu'attirer mon attention! Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas proposé le site d'un bon photographe. Paolo Roversi saura vous plaire, comme il m'a plu.

Neige...

Au bas de chez moi tout à l'heure... Les enfants font de la luge au soleil.

Univers connu...

Cette vidéo spectaculaire est magnifique! Mettez le son, et contemplez ce que nous connaissons de notre univers.

16 décembre 2009

... et ça déchire grave...

Je m'amuse beaucoup quand j'essaye de causer djeun's! Je viens de réécouter Kick out the Jams, des MC5, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps, et il est vrai que ce morceau de musique légendaire de 1969 vous emporte les tympans. Vous ne connaissez pas? C'est un grand tort! Vous le trouverez facilement chez "Dix heures".

12 décembre 2009

Forever young...

Bob Dylan, bien sûr, est l'auteur de cette magnifique chanson, même si elle a été abondamment reprise par de nombreux autres artistes fascinés par les remarquables paroles. Ce qui laisse une grande marge pour l'interprétation!

Camarades guitaristes, voilà un petit fichier pdf de 6 ko pour avoir les paroles et les accords de guitare de "Forever young", de Bob Dylan.

May you grow up to be righteous,
may you grow up to be true,
may you always know the truth
and see the lights surrounding you.


Un article remarquable sur l'école maternelle...

J'ai eu rarement l'occasion de lire quelque chose d'aussi remarquable sur l'école maternelle que l'article que je vous livre ci-dessous in extenso. Spécificité française, l'école maternelle est généralement passée au sabre par de soi-disant journalistes qui ne connaissent rien au sujet et se contentent de reprendre les communiqués du ministère de l'Éducation Nationale, ou pire d'interroger trois personnes dans la rue.

Vous comprenez bien qu'il est évident que l'école maternelle est un sujet qui me tient à cœur, et que si j'ai choisi depuis de nombreuses années d'y exercer, et même d'en assumer une direction, c'est bien parce qu'elle est pour moi une des institutions françaises les plus importantes dans la vie de mes concitoyens, et que s'y exerce déjà dans la confiance tous les devoirs et toutes les contraintes de la vie sociale. J'adore ce boulot! Alors que je ne retournerai certainement jamais exercer en école élémentaire. Peut-être en revanche un jour pourrai-je mettre mes compétences à l'épreuve au sein d'un établissement primaire, que j'appelle de mes vœux pour pouvoir assumer les difficiles fonctions de directeur avec confiance et légitimité, en m'y sentant reconnu statutairement et financièrement.

Cet article de Christian Lefebvre est paru dans CSF Magazine de septembre 2009.

L'école maternelle: une originalité française

La rentrée n’est pas si loin : pleurs des enfants, appréhension des parents ont souvent ponctué cette journée importante. Raison de plus pour monter que « l’école maternelle » est un maillon précieux du système éducatif de notre pays…

La France est l’un des seuls pays à avoir fait le choix, dès les lois Jules Ferry, de considérer l’école maternelle comme une école non obligatoire, mais à part entière. La totalité des enfants la fréquente aujourd’hui dès l’âge de 3 ans, et y est confiée à des enseignants délibérément recrutés et formés de la même façon que ceux qui enseignent à l’école élémentaire.

Dans le système éducatif français, la scolarité n’est obligatoire qu'à partir de 6 ans. L'inscription à l’école maternelle (destinée des enfants de 2 à 5 ans) est donc facultative. Les écoles maternelles accueillent néanmoins environ 35% des enfants de deux ans, 95% des enfants de trois ans et la quasi totalité des enfants de quatre et cinq ans. Ces établissements sont ouverts à tous les enfants résidant en France, quelle que soit leur nationalité.

Cette phase de la scolarité comprend traditionnellement trois classes, appelées petite, moyenne et grande sections, auxquelles s’ajoutent parfois une très petite section pour les enfants de moins de 3 ans.

M. Pierre Lombard est directeur d'école maternelle et vice-président de l’Association nationale des directeurs d’école. Pour lui, la réputation de notre école maternelle tient à une mauvaise raison et plusieurs bonnes : « La mauvaise d’abord, c’est un système de garde de jeunes enfants totalement gratuit. Mais puisque la maternelle est une école, elle est bien autre chose qu’un service de garderie. L’école maternelle, contrairement aux crèches par exemple, ne se situe pas dans le prolongement de la famille, mais dans l’autre pilier de la construction de l’enfant, celui de la formation du futur citoyen, à savoir : l’apprentissage du « vivre ensemble », la conquête de l’autonomie par l’instruction et la compréhension des exigences qu’impliquent la vie en société. » Bref, l’enfant en maternelle est déjà un écolier en puissance, et l’école maternelle n’est pas un substitut à la famille. Les textes officiels ne disent pas autre chose : « ils (les enfants) font la différence entre parents et enseignants. Progressivement, ils acceptent le rythme collectif des activités et savent différer la satisfaction de leurs intérêts particuliers. Ils comprennent la valeur des consignes collectives. (…) Ils acquièrent des repères objectifs pour évaluer leurs réalisations (…). Ils apprennent à rester attentifs de plus en plus longtemps. Ils découvrent le lien entre certains apprentissages scolaires et des actes de la vie quotidienne. »

Dans un rapport commandé par l’Union Européenne, il est noté que la France est, avec les pays nordiques (Norvège, Suède, Danemark), parmi les pays qui consacrent le plus grand pourcentage du P.I.B. dans l’accueil des jeunes enfants à partir de trois ans : dans ces pays, « Il est admis par tous que les pouvoirs publics s'investissent fortement dans le domaine de la petite enfance et sont partie prenante dans son accueil. » Quelles différences alors avec ces pays nordiques qui servent parfois d’exemples ? « Les pays nordiques, précise le même rapport, ont un système intégré (affaires sociales et 'éducation) très décentralisé au niveau des communes (…). Il n'y a pas vraiment de programmes nationaux, si ce n'est des orientations au niveau des valeurs qui doivent guider les projets locaux. (…) Le droit à une place est affirmé quand les parents la demandent, et doit être satisfait rapidement mais l'accueil est payant. ». Les pays nordiques ont en effet produit le concept d’"educare", qui unit l'éducation et les soins et leur accorde une importance égale : « le bien-être de l'enfant est recherché dans le ici et maintenant ». Et le rapport d’ajouter : « Les dérives possibles sont soulevées par les nordiques eux-mêmes : c'est le laisser faire, l’aspect garderie et le hiatus avec l'école primaire ».

Quant à la France, elle a « une offre extensive de places d'accueil avec un accès universel, généralisé et gratuit à partir de 3 ans dans le système éducatif ; elle a une offre diversifiée et relativement généreuse pour les moins de 3 ans (en particulier grâce à la scolarisation des enfants de 2 ans). Enfin, elle donne une formation et un statut élevés aux enseignants de l'école maternelle et n’a donc pas de problème de recrutement » précise toujours le même rapport. Pour M. Pierre Lombard, « il existe une différence plus profonde: l’inscription à l’école ne culpabilise pas les mères dans notre pays, justement parce que c’est une école, une Institution, et non pas un substitut de la famille. En France, savoir que son enfant fréquente l’école est valorisant. En Allemagne, par exemple, on passe pour une mauvaise mère si on privilégie sa vie professionnelle en inscrivant sa progéniture dans un « Kindergarten », ce qui n’est pas sans poser des problèmes économiques et même sociétaux. »

Tous les parents le savent : il s’agit d’un passage délicat. Par bonheur, la presque totalité des enfants de cinq ans ont connu la maternelle et ont progressivement appris à devenir des écoliers. Facilite également cette transition le fait que les enseignants de maternelle et d’école élémentaire appartiennent au même corps, celui de professeurs des écoles. Quant on évoque une possible spécialisation de la formation des enseignants pour l’une ou l’autre catégorie d’école, la réponse de M. Pierre Lombard est nette : « Si c’est pour instaurer une barrière entre les deux écoles (maternelle/élémentaire), la réponse est clairement non. Il faut au contraire, encourager, faciliter, multiplier les passerelles, voire, sous certaines conditions, examiner la possibilité de fusion. Depuis 1989, la scolarité primaire est fractionnée en 3 cycles. Le cycle 2 regroupe la Grande Section de la maternelle, le CP et le CE1 de l’élémentaire. De nombreuses difficultés scolaires que rencontrent les élèves au CP ont aussi pour origine une rupture trop brutale, mal digérée, entre les fonctionnements des deux écoles. Par contre, il est indispensable qu’un module spécial dans la formation de tous les futurs professeurs des écoles, concerne les spécificités de l’enseignement en maternelle. Il en va d’ailleurs de même pour former à la scolarisation des enfants porteurs de handicap ».

Concernant la scolarisation des enfants de moins de trois ans, le 3 juillet 2008, M. Xavier Darcos, alors ministre de l’Education nationale, jetait un pavé dans la mare en déclarant : « Est-ce qu'il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits de l'État, que nous fassions passer des concours à bac + 5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ? Je me pose la question, ces personnes ayant la même compétence par exemple que si elles étaient institutrices en CM2 ». L’allusion aux couches était plutôt malvenue puisque tous les parents savent que l’un des critères d’admission à l’école maternelle est la propreté de l’enfant. Depuis lors, Mme Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la famille, a lancé des expériences de « jardins d’éveil » pour les 2/3 ans. L’école maternelle serait-elle menacée ? Pour M. Pierre Lombard : « Raisonnablement oui. L’État diminuant de façon significative le nombre d’enseignants, il est en recherche de postes. En maternelle il a un réservoir tentant et accessible. mais pour cela il faudrait d'abord confondre les missions de l'école maternelle et celles des garderies enfantines (…). L’idée d’intégrer des classes relais dans l’école peut se concevoir afin de mieux accompagner la scolarisation des moins matures.

Mais un préalable est indispensable : enlever les ambiguïtés pour que l’expression dans l’école recouvre une réalité institutionnelle, et pas seulement géographique. Les enfants concernés doivent être des élèves (même en devenir) placés sous la responsabilité de celui qui dirige l’école tout comme le personnel affecté à leur encadrement. Or, l’école n’a pas de statut juridique et son directeur n’y est pas reconnu comme tel. Pour ces raisons, envisager la cohabitation entre l’État et les services municipaux, revient à déséquilibrer l'école vers plus de municipalisation. Cela permet le désengagement de l’État et entretient le flou autour des missions de l’école maternelle. C’est pourquoi, loin de s’arc-bouter sur un statu quo illusoire, il nous faut être imaginatifs dans nos propositions, refuser l’isolement et consolider notre appartenance à l’Ecole Primaire ».

Au-delà de cette polémique, anecdotique mais tout de même révélatrice, sachons reconnaître qu’avec l’école maternelle et ses enseignants, notre pays possède un outil efficace pour que tous les jeunes enfants vivant sur notre sol reçoivent les apprentissages fondamentaux.

Mixte dès l’origine

L’école « maternelle » a succédé aux « salles d’asile » créées sous le Second Empire dans des buts sociaux, philanthropiques et… économiques : le développement de l’industrie demandait une main d’œuvre féminine de plus en plus nombreuse et il fallait bien accueillir et « garder » les enfants des ouvrières travaillant aux usines. Relevant du ministère de l’instruction publique, ces établissements prennent officiellement le nom « d’écoles maternelles » sous la IIIème République, en 1881, sous l’impulsion de Pauline Kergomard qui en sera la première inspectrice générale. Dès l’origine, ces écoles sont conçues pour accueillir garçons et filles, inaugurant ainsi une mixité qui ne s’imposera en France que dans les années 1960 dans le reste du système éducatif. Elles sont aujourd’hui qualifiées « d’enseignement préélémentaire ».

Maternelle, la mal nommée ?

Le nom même d’école « maternelle » suppose que ce sont des femmes qui y exercent. Or, de plus en plus d’hommes choisissent cette affectation. Pourquoi un tel choix ? Telle est la question que nous avons posée à M. Pierre Lombard, directeur d’école maternelle.

« Derrière la distinction femme/homme, se cache la notion de métier pour « maman » (à une époque pas si lointaine, on pouvait se présenter au concours sans le Bac, à condition d’être mère d’au moins trois enfants…). Cette question résume bien toutes les ambiguïtés de l’école primaire tout entière, et la difficulté d’en sortir.

De plus l’école maternelle, porte mal son nom. Symboliquement nous sommes dans le rôle du père, celui qui coupe le cordon ombilical, qui tourne le regard de l’enfant vers le monde extérieur. Quand un enfant pleure le matin, ce n’est pas parce qu’il n’aime pas l’école, mais parce il ne supporte pas la séparation d’avec sa mère. L’école maternelle organise cette rupture.

Pas étonnant donc, dans une société qui s’invente des « nouveaux pères », de voir la proportion d’hommes enseignant en maternelle augmenter. En étant plus optimiste, on pourrait y voir aussi (comme dans tous les domaines où l'on revendique le paritarisme) le signe d’une plus grande professionnalisation et le retour d’un contrat clair et fort qui lie l’école à la société. »

NB: Pierre Lombard est vice-président du GDID, association dont tous les directeurs d'école de ce pays devraient faire partie! :-)

Onwards...

Dead all along...

09 décembre 2009

Identité nationale ?

Le prétendu débat qu'on veut nous imposer aujourd'hui n'est qu'une vaste fumisterie, surtout de la part de personnes qui ne font depuis quinze ans qu'exalter les communautarismes, avec le secret désir de récupérer les suffrages électoraux de gens qui n'ont rien compris à l'idée de Nation. Alors, manœuvre pour précéder les élections régionales? Certainement, et manœuvre grossière de plus. Malheureusement, le terrain de discussion choisi est une vraie question, et si ces gens pour lesquels l'étude de l'histoire ou de la Princesse de Clèves sont du temps perdu avaient ne serait-ce qu'un voile de culture, la réponse leur aurait déjà été apportée.

Qu'est-ce que la France? Ecoutons Céline qui en a donné une définition forte mais claire:

"La race, ce que t'appelles comme ça, c'est seulement ce grand ramassis de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C'est ça la France et puis c'est ça les Français."

Voilà déjà réglé le compte de l' identité française. Mais ce qui nous importe dans ce débat, ce n'est pas la France, c'est la Nation. Seulement voilà un terme que personne n'ose utiliser, par peur de je ne sais quelle considération, peur du mépris que la gauche a cru intelligent d'y mettre depuis soixante ans. La Nation, c'est Renan qui en a le mieux exprimé l'idée:

"Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. (...) L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. (...) La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. (...)

Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l'on comprend malgré les diversités de race et de langue. (...)

Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie. (...)

Par leurs facultés diverses, souvent opposées, les nations servent à l'œuvre commune de la civilisation ; toutes apportent une note à ce grand concert de l'humanité, qui, en somme, est la plus haute réalité idéale que nous atteignions. (...)

Je me résume, Messieurs. L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister."

Ai-je besoin d'en exprimer plus?

08 décembre 2009

Wild horses...

Ah, les Stones... Cette magnifique chanson se trouve dans l'album Sticky fingers, de 1971. Vous ne la connaissez pas? Comment? Qu'ois-je? Même Susan Boyle l'a reprise dans son premier album...Ecoutez donc cette merveille dans la vidéo plus bas.

Camarades guitaristes, voici donc encore un excellent -que dis-je!- sublissime petit pdf maison de 6 ko pour avoir les paroles et les accords de guitare de "Wild horses", des Rolling Stones. Les chevilles? Elles vont très bien, mes chevilles, merci.

Wild Horses couldn’t drag me away.
Wild, Wild Horses, we’ll ride them some day.


06 décembre 2009

Infantilisme...

Un excellent article de Restons correct ! me remet en mémoire une discussion que j'avais avec Dominique récemment, quant à l'égocentrisme et l'infantilisme des personnes qui nous entourent et s'estiment pourtant parfaitement éclairées... Restons correct ! cite Tocqueville, je ne peux faire moins, et je reprends ces mots que j'aurais pu écrire si leur auteur ne l'avait fait 170 ans avant moi! :-)

"...je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart et comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul et, s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.

Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril ; mais il ne cherche au contraire qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir ; (...)

C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même. L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait. (...)

La sujétion dans les petites affaires se manifeste tous les jours et se fait sentir indistinctement à tous les citoyens. Elle ne les désespère point; mais elle les contrarie sans cesse et elle les porte à renoncer à l'usage de leur volonté. Elle éteint peu à peu leur esprit et énerve leur âme, tandis que l'obéissance, qui n'est due que dans un petit nombre de circonstances très graves, mais très rares, ne montre la servitude que de loin en loin et ne la fait peser que sur certains hommes. En vain chargerez-vous ces mêmes citoyens, que vous avez rendus si dépendants du pouvoir central, de choisir de temps à autre les représentants de ce pouvoir; cet usage si important, mais si court et si rare, de leur libre arbitre, n'empêchera pas qu'ils ne perdent peu à peu la faculté de penser, de sentir et d'agir par eux-mêmes, et qu'ils ne tombent ainsi graduellement au-dessous du niveau de l'humanité."

Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique

La séquence...

Vous vous souvenez de "La séquence du spectateur" ? Nous attendions ça tous les dimanches vers midi... Trois extraits de films, souvent des comédies, et tout ça après "Le jour du seigneur" ou la messe, pour ceux qui y allaient.

Interlude...

Séquence souvenir: le "petit train" de Maurice Brunot qui servait d'interlude à la RTF et puis à l'ORTF, il y a... j'étais enfant.

Don't be shy...

J'espère que vous savez tenir un rythme à la guitare, parce que ça va être nécessaire pour jouer et chanter cette perle signée Cat Stevens, en 1970 ou 1971, et qui fait partie de la bande originale du film "Harold et Maude". Cela vous rappelle des souvenirs? Aïe! Cela veut dire que vous n'êtes plus tout jeune...

Camarades guitaristes, voilà un petit pdf de 7 ko pour avoir les paroles et les accords de guitare de "Don't be shy", de Cat Stevens.

Don’t be shy, just let your feelings roll on by.
Don't wear fear, or nobody will know you're there.
Just lift your head, and let your feelings out instead.
No, don't be shy, just let your feelings roll on by,


Sapin...

En décembre, la maison Oudot se sapinise... Dominique y passe plusieurs heures, et cette présence nous illumine tout le mois de décembre. Ce n'est pas du luxe avec la grisaille qui nous environne.



05 décembre 2009

Ataque de Panico !

Voilà un court-métrage uruguayen qui vaut son pesant de cacahuètes! Avec ce film diffusé sur YouTube, et qui n'a coûté que 300 dollars, Federico Alvarez a mis Hollywood à ses pieds puisque la maison de production de Sam Raimi, Ghost House, vient de lui faire signer un contrat record. Le tournage n'a pris qu'une seule journée mais les effets spéciaux ont nécessité plusieurs mois de travail. Admirez!

Du lourd pour Noël...

-= Sans commentaire superflu =-

02 décembre 2009

Street Fighter Zero 2 Live Action...

Vous avez connu et aimé Street Fighter? Les combos n'ont pas de secret pour vous? Alors ce petit film japonais va beaucoup vous faire rire! Attention, c'est réservé à ceux qui connaissent, sinon ça n'a rien de drôle...

Né en captivité...

Voilà un homme qui a, et c'est le moins que l'on puisse dire, beaucoup d'imagination! Un film d'animation d'Andrew Chesworth...

Le Cochon, le Canard, le Lapin et le Bébé...

Ce blog dessiné raconte une histoire ahurissante de bébé, de cochon, de... bon, vous avez lu le titre du billet! C'est drôle et mal-pensant, on dirait un peu du Reiser, comme le dessin d'ailleurs. C'est ici.