Je sors vaguement la tête de trois jours de maladie assez désagréables. Je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai une fièvre aussi tenace.
Elle a débuté mercredi matin, est arrivée à son paroxysme dans la nuit et ne m'a plus lâché depuis, accompagnée de maux de tête lancinants, de douleurs articulaires, d'une intense fatigue. Ce matin, la fièvre semble être un peu descendue. Mais je ne vous dis pas l'état du bonhomme! D'après mon épouse, je suis vert (ou gris, cela dépend peut-être de la lumière?)... Il va me falloir quelques jours pour récupérer l'énergie nécessaire à l'exercice de mon boulot.
D'autant qu'à mon âge, lorsqu'une fièvre persiste, on est amené à imaginer des raisons plus graves à une infection qui provoque une telle réaction. Et on s'inquiète un peu... inutilement? C'est peut-être idiot, mais nous sommes bien peu de chose.
J'ai ainsi appris hier le décès de la grande fille d'une collègue. Je la savais malade. Je crois bien, je ne voudrais pas me tromper, qu'elle était atteinte de la mucoviscidose. Vous savez, cela fait partie des maladies dont on entend parler, de loin en loin, mais qui discrètement font toujours hélas leur lot de souffrances et de victimes. Ce sont des maladies qu'en tant qu'enseignant on est également amené à parfois côtoyer, à notre grand dam. Car si on imagine fort bien la fin tragique de l'enfant qui nous fait face, on est toujours frappé par la volonté vitale qui émane de lui.
Cette vitalité a manqué hier à une jeune femme. La mucoviscidose, comme beaucoup d'autres maladies orphelines, provoque de fortes souffrances, physiques, mais aussi morales et souvent négligées. Certes, elle ne souffrira plus. Mais ce n'est pas vraiment une consolation. Mourir jeune reste une absurdité. Et j'imagine fortement la douleur de sa maman, qui me ramène à de violentes peurs que j'ai pu ressentir autrefois, et que j'ai déjà évoquées ici. Que peut-il y avoir de pire pour une mère que la perte d'un enfant?
Je ne peux guère ajouter grand chose, sinon mes condoléances sincères et mon soutien attristé en cette épreuve pénible.
Renseignez-vous sur la mucoviscidose.
Elle a débuté mercredi matin, est arrivée à son paroxysme dans la nuit et ne m'a plus lâché depuis, accompagnée de maux de tête lancinants, de douleurs articulaires, d'une intense fatigue. Ce matin, la fièvre semble être un peu descendue. Mais je ne vous dis pas l'état du bonhomme! D'après mon épouse, je suis vert (ou gris, cela dépend peut-être de la lumière?)... Il va me falloir quelques jours pour récupérer l'énergie nécessaire à l'exercice de mon boulot.
D'autant qu'à mon âge, lorsqu'une fièvre persiste, on est amené à imaginer des raisons plus graves à une infection qui provoque une telle réaction. Et on s'inquiète un peu... inutilement? C'est peut-être idiot, mais nous sommes bien peu de chose.
J'ai ainsi appris hier le décès de la grande fille d'une collègue. Je la savais malade. Je crois bien, je ne voudrais pas me tromper, qu'elle était atteinte de la mucoviscidose. Vous savez, cela fait partie des maladies dont on entend parler, de loin en loin, mais qui discrètement font toujours hélas leur lot de souffrances et de victimes. Ce sont des maladies qu'en tant qu'enseignant on est également amené à parfois côtoyer, à notre grand dam. Car si on imagine fort bien la fin tragique de l'enfant qui nous fait face, on est toujours frappé par la volonté vitale qui émane de lui.
Cette vitalité a manqué hier à une jeune femme. La mucoviscidose, comme beaucoup d'autres maladies orphelines, provoque de fortes souffrances, physiques, mais aussi morales et souvent négligées. Certes, elle ne souffrira plus. Mais ce n'est pas vraiment une consolation. Mourir jeune reste une absurdité. Et j'imagine fortement la douleur de sa maman, qui me ramène à de violentes peurs que j'ai pu ressentir autrefois, et que j'ai déjà évoquées ici. Que peut-il y avoir de pire pour une mère que la perte d'un enfant?
Je ne peux guère ajouter grand chose, sinon mes condoléances sincères et mon soutien attristé en cette épreuve pénible.
Renseignez-vous sur la mucoviscidose.
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