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Paroles et accords de guitare, lyrics and guitar chords, Texten und Gitarrenakkorde. Tous les fichiers présents dans cette page sont une création personnelle. All the files on this page are personal work.

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28 mars 2010

Pirolle de Taiwan...

Urocissa caerulea - Taiwan Blue Magpie

Ordre : Passériformes
Famille : Corvidés
Taille : 63 à 68 cm

XIXème siècle... (4)

Dans les années 1840, le britannique Charles Frederick Worth s'installe à Paris avec sa famille pour travailler dans la couture. Il s’associe au suédois Gustave Bobergh pour ouvrir en 1858 sa propre maison dans une rue nouvellement percée, la rue de la Paix. Après des débuts difficiles, Worth s’attire la clientèle de l’épouse de l’ambassadeur d’Autriche, la princesse de Metternich, qui le présente à l’impératrice Eugénie. Cette dernière, séduite, en fait son couturier attitré.

Satin rose et crème, vers 1880.

Worth a l’idée de présenter ses créations à ses clients en les faisant porter par des mannequins en chair et en os... Le défilé de mode est né, et avec lui la réputation mondiale de Paris comme place majeure de la mode féminine.

Worth habillera aussi bien les femmes du monde que les actrices. C'est ainsi que la chute de l’Empire et l’avènement de la IIIème République n’affecteront pas l’activité du fournisseur des familles royales italienne, espagnole, hollandaise et russe, ainsi que des riches héritières américaines.

Toutes les filles sont des princesses... (18)

Up par Grevys.

27 mars 2010

Les séries américaines...

Vous aimez les séries télé américaines? Alors le superbe medley d'un Freddie dédoublé va vous plaire!

A l'usage des petites filles...

Disons-le d'emblée, Le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation n'est SURTOUT PAS pour les petites filles! Du moins, pas si l'on est parent... Le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation est une œuvre littéraire érotique de Pierre Louÿs, écrite en 1917 et publiée de façon posthume et anonyme en 1927. Personnellement, je la trouve hilarante.

Elle se présente comme une parodie des rigoureux manuels d'éducation de l'époque, et est composée de conseils courts regroupés en thèmes : « À la maison », « Devoirs envers votre mère », « En classe », etc.

Le ton de l'ouvrage est vif, lapidaire, le style cru et chatoyant. Pierre Louÿs use d'ironie et de distance, ce qui lui permet de faire fi de toute censure morale. Il s'agit sans doute de l'œuvre la plus subversive de Louÿs, véritable attaque en règle contre le puritanisme bourgeois de la Belle Époque.


À titre d'illustration, le « Glossaire » qui ouvre l'ouvrage se compose de cet avertissement:

« Nous avons jugé inutile d'expliquer les mots : con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe), foutre (subst.), bander, branler, sucer, lécher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, décharger, godmiché, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel.
Ces mots-là sont familiers à toutes les petites filles. »


L’édition de l’ouvrage publiée chez Librio porte la mention « pour lecteurs avertis ». Je confirme. Mais c'est d'une drôlerie irrésistible!

Vous pouvez le lire directement en cliquant ICI. Et vous trouverez à cet endroit une version PDF illustrée anonymement par La Duchesse...

Oh oh oh !

24 mars 2010

Une bonne nouvelle pour les directeurs d'école?

M. Frédéric Reiss, député du Bas-Rhin, vient d'être chargé par le Premier ministre d'une mission temporaire auprès du Ministre de l'Éducation nationale sur le thème de la direction d'école. C'est un décret paru au Journal officiel qui nous l'apprend.

J'ai déjà plusieurs fois évoqué le sujet sur ce blog, récemment sur La grande solitude des directeurs d'école et Sondage quant à la direction d'école. Quand on sait que M. Reiss, il y a quelques années, avait pris la peine de consulter le GDID, on peut légitimement espérer qu'il fasse des recommandations suffisamment étayées pour que le M. Luc Chatel, Ministre de l'Éducation nationale, prenne -enfin!- les mesures qui s'imposent.

Les mesures? M. Reiss avait déjà exprimé sa pensée on ne peut plus clairement lors d'un précédent rapport de 2008, sous le titre "Le directeur d’école, maillon faible de l’Éducation nationale ?":

"l’autorité et le rayonnement pédagogique d’un directeur d’école, d’un principal de collège ou d’un proviseur de lycée jouent pour beaucoup dans l’amélioration des résultats obtenus par un établissement – et dans la qualité de la vie scolaire de celui-ci."

"l’absence de statut consacrant l’autorité hiérarchique du directeur d’école est l’une des explications de l’échec de la mise en place des cycles d’apprentissage au niveau de l’enseignement primaire."

"tous ces éléments conduisent à faire des directeurs d’école, surtout si on les compare aux chefs d’établissement, des fonctionnaires dont la position est éminemment précaire au sens où elle repose sur un équilibre sans cesse menacé qui induit beaucoup d’anxiété et d’insatisfaction. Cela explique que nombre de directeurs, après avoir « donné » dans la fonction durant quatre ou cinq ans, l’abandonnent"

"la situation du directeur d’école est « objectivement guère enviable »"

Bref, si le rapport donnait du grain à moudre à la Direction des Ecoles, il apportait aussi un peu de baume au coeur des enseignants concernés. Qu'en sera-t-il dans quelques mois? Personnellement, je suppute que M. Reiss, comme chargé de mission, saura encore plus clairement exprimer le besoin d'un statut clair pour les directeurs et directrices d'écoles de ce pays, qui le réclament à corps et à cris, n'en déplaise aux syndicats d'enseignants trotsko-communistes qui infestent encore le pays de leur nauséabonde propagande, assimilant les directeurs d'écoles aux patrons qu'ils vilipendent stupidement depuis tant de décennies. Ni Dieu ni maître? Désolé, mais je ne suis pas dans cette optique là.

Beaucoup d'espoir, donc. Même si le risque est qu'il y ait beaucoup d'appelés et peu d'élus. Le pouvoir ne m'intéresse pas, je laisserai volontiers ma place si c'est nécessaire. Mais depuis trente ans que j'enseigne, et que je reçois année après année avec abnégation de mon administration de tutelle les consignes les plus contradictoires, j'ai appris à profondément aimer mon métier, et que l'école française et ses élèves méritent mieux que ce qu'on leur a donné jusqu'à présent.

21 mars 2010

XIXème siècle... (3)

L'Inconnue de la Seine est une jeune femme non identifiée dont le masque mortuaire devint un ornement populaire sur les murs des maisons d'artistes après 1900. Son visage fut une source d'inspiration pour de nombreux travaux littéraires, en France comme dans d'autres pays.

Selon l'affichiste George Villa qui tenait cette information de son maître Jules Lefebvre, l'empreinte fut prise sur le visage d'une jeune modèle qui mourut de tuberculose vers 1875.

La légende de son suicide prit corps en 1900: le corps de l'Inconnue aurait été repêché dans la Seine à Paris; un employé de la morgue, saisi par la beauté de la jeune femme, aurait fait un moulage en plâtre de son visage...

Au cours des années suivantes, de nombreuses copies furent produites et celles-ci devinrent rapidement un ornement morbide à la mode dans le Paris bohème. Comme pour le sourire de la Joconde, de nombreuses spéculations furent faites à l'époque quant à ce que l'expression heureuse de son visage pouvait révéler de sa vie, de sa mort, et de sa place dans la société.


Le critique A. Alvarez a écrit dans son ouvrage sur le suicide "Le Dieu sauvage": « l'on me dit que toute une génération de filles allemandes ont modelé leur apparence sur la sienne. » Il rapporte également que « l'Inconnue devint l'idéal érotique de la période, tout comme Bardot l'est pour les années 1950. »

Toutes les filles sont des princesses... (16)

Wintereyes par Laura Kok.

Whisky, clopes, montres et bagnoles...

Sous ce titre provocant, je vous propose juste une petit détour dans un numéro de Life datant de 1963. Relatant surtout l'enterrement de Kennedy, ce numéro vaut pour moi le détour pour... ses publicités! Un régal! Et comme c'est un numéro d'avant Noël, les pubs sont surtout consacrées aux clopes, montres, whisky et bagnoles -aaah, le type qui joue au train électrique en fumant sa L&M!-. C'est aussi là qu'on peut se dire que nous autres français sommes des arriérés quand on voit une pub General Electric pour ses lave-linge, lave-vaisselle et sèche-linge... en 1963...


15 mars 2010

Logorama...

Réalisé par H5, François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain, voici le film qui s'est emparé de l’Oscar du Meilleur Court-Métrage 2010. Un film policier-catastrophe avec que du logo dedans... Un bon quart d'heure de délire coloré!

14 mars 2010

Allez voter !

Je vous rappelle que nous sommes jour de scrutin pour les élections régionales. Je sais, on n'a pas idée de mettre un scrutin le lendemain de l'ouverture de la pêche, mais il ne faut pas que cela vous empêche d'aller exprimer votre opinion. Je sais aussi que la campagne électorale a été brouillonne, obscure, entachée de stupidités diverses qui ont occulté le sens réel de ces élections, mais enfin c'est de vos sous qu'il est question! Votez ce que vous voulez, mais votez!

Sondage quant à la direction d'école...

Les conditions de travail des directeurs et directrices d'école sont très difficiles depuis de nombreuses années. Mal rémunérés, sans statut juridique, les directeurs d'école ont l'impression depuis plusieurs décennies maintenant d'être les dindons de la farce. Ce qui explique d'ailleurs le nombre étonnamment élevé de directions vacantes dans le pays. Cette fonction qui est une fonction clef de l'Éducation Nationale est devenue le cauchemar de nombreux enseignants.

Il y a à peu près dix ans s'est créée sous l'impulsion de certains directeurs du sud de notre beau pays le GDID, une association nationale de directeurs et directrices d'école qui se battent pour obtenir un statut juridique. Sans statut, pas de reconnaissance, pas de salaire digne... En 2006 cette association a commandé à l'IFOP un sondage afin de connaître l'opinion des directeurs français. Ce sondage avait recueilli 93 % de réponses positives à la demande d'un statut pour les directeurs d'école avec plus de 10 000 réponses de directeurs!


Depuis 2006, il ne s'est quasiment rien passé, sauf... la suppression du samedi matin, les stages de remises à niveau, l'aide individualisée, les nouveaux programmes, le livret national de compétences, les évaluations nationales CE1 et CM2... Il n'est pas certain que les conditions de travail des directeurs soient bien meilleures. A franchement parler, elles se sont sérieusement dégradées.

C'est pourquoi le GDID lance un nouveau sondage pour connaitre l'état actuel des problèmes des directeurs d'école. Ce sondage est réservé aux directeurs et directrices d'école. La consultation est nominative (donc n'est pas anonyme), les réponses sont envoyées avec le nom et celui de l'école de rattachement. Si vous êtes directeur ou directrice, et encore plus si vous êtes actuellement en poste, il est important que vous répondiez à ce sondage! Alors...


Note: le présent sondage reprend en grande partie les questions d'un sondage similaire proposé en ce moment par le SNUipp, principale centrale syndicale française d'enseignants du primaire. Mais le sondage en question n'offre pas à nos yeux les qualités d'une consultation sérieuse, ce pour deux raisons principales:
1) il est anonyme, et n'importe qui peut y répondre -directeurs certes, mais aussi adjoints, voire même un simple quidam. Comment diable peut-on proposer un questionnaire consacré aux difficultés des directeurs à des personnes qui ne le sont pas ou ne l'ont jamais été?
2) il est possible de renvoyer autant de questionnaires que l'on veut! J'y ai déjà pour ma part répondu plusieurs fois... Quelle fiabilité peut-on espérer d'un tel système?

XIXème siècle... (2)

Quand on soignait la douleur dentaire avec de l'opium ou de la cocaïne... en vente libre! J'ai connu lorsque j'étais petit des névralgies dentaires insupportables. Ma mère m'a raconté que ma grand-mère -je devais avoir alors sept ou huit ans-, un jour où la douleur était insoutenable, m'avait donné un grain d'opium, conservé d'une époque où en récupérer était certainement simple (elle était née en 1902). Je n'en ai évidemment aucun souvenir, mais il semblerait bien que ma mère, me retrouvant sérieusement shooté, se soit à cette occasion sérieusement fâchée avec sa propre mère...

13 mars 2010

Toutes les filles sont des princesses... (15)

XIXème siècle... (1)

Profession de foi...

Marre de la crétinocratie ambiante, de cette époque stupidement consensuelle et aseptisée, de la bien-pensance universelle qui proclame que tout le monde est beau et gentil et qu'il ne faut fâcher personne, marre de la censure mais surtout de cette continuelle auto-censure de tous sur tous les sujets, marre des opinions toutes faites et des diktats moraux, intellectuels ou médiatiques de circonstance, marre des contraintes et interdits de ceux qui veulent assujettir la loi à leur morale étriquée de petits-bourgeois enrichis et égocentriques, marre de la pensée unique écolo-gaucho-molle qui interdit toute critique.

Surtout ne rien dire, surtout ne pas penser! Jeanson l'écrivait il y a déjà longtemps:

"Une et indivisible, la pensée doit être la même pour tous. Penser, c'est obéir: obéir, c'est se taire. Qu'on se le dise ! Vivre, c'est faire le mort."

Je suis un esprit libre! J'ai le droit imprescriptible de réfléchir, de dire, et d'en assumer les conséquences. Je ne me laisserai pas bâillonner par de pseudo penseurs qui veulent m'en faire accroire et m'imposer leur vision des choses, des faits, des gens, en me racontant qu'ils savent mieux que moi ce qui me convient. Vive la liberté, nom de nom, totale, complète, indivisible. Depuis cinquante ans qu'on me susurre des berceuses lénifiantes pour m'endormir, j'ai acquis la volonté de rester éveillé, de ne plus rien croire de ce qu'on me raconte ni de ce que l'on m'a raconté. Pour cela l'histoire est cruelle, et la vérité revient toujours en pleine face de ceux qui veulent la contraindre. Encore faut-il avoir suffisamment de conscience et d'intellect pour le réaliser. Le confort intellectuel ne me concerne plus, et je le hurlerai à la figure de tout contradicteur, surtout s'il se proclame démocrate mais n'en a que le vernis.

10 mars 2010

Toutes les filles sont des princesses... (14)

Un portrait par Jordi Gual.

The Carpet Crawlers...

Genesis, évidemment...

Genesis, c'est un grand amour d'adolescence. Je parle du premier Genesis, celui avec Peter Gabriel, dont la place et le rôle dans le rock progressif furent prépondérants, au même titre que Pink Floyd. Quelle époque ce fut, bon sang de bonsoir!

The Carpet Crawlers fait partie du chef d'œuvre que fut "The Lamb lies down on Broadway", ultime album et chant du cygne du Genesis de la grande époque.

Pour la vidéo, je n'ai hélas pas trouvé de document filmé digne de ce nom pour l'avant 1975. Le concert ci-dessous date de 1976 et c'est Phil Collins qui chante. Bon, c'est bien quand même, mais n'est pas Peter Gabriel qui veut...

Camarades guitaristes, voici donc un petit fichier pdf de 8 ko pour avoir les paroles et les accords de guitare de "The Carpet Crawlers", des Genesis.

There is lambswool under my naked feet.
The wool is soft and warm - gives off some kind of heat.
A salamander scurries into flame to be destroyed.
Imaginary creatures are trapped in birth on celluloid.


03 mars 2010

OK Go !

C'est tout simplement génial! J'adore ce genre de truc, mais là on touche au sublime...

Ce clip, mis en scène par James Frost, OK Go and Syyn Labs, est le clip officiel de "This Too Shall Pass" extrait de l'album "Of the Blue Colour of the Sky". La "machine" a été élaborée et construite par le groupe OK Go, aidé par Synn Labs, et ne vous y trompez pas, ça a pris plusieurs mois!