Je vous ai raconté il y a peu à quel point je me sentais "en ruine". Le malheur d'une dépression, c'est qu'elle détruit l'image que vous avez patiemment mis une vie à construire. Le bonheur de cette destruction, c'est que si cette image était fausse vous allez pouvoir rebâtir sur les ruines une construction solide et qui sera vraiment "vous".
J'ai donc commencé à reconstruire, avec l'aide de vous tous, qui me soutenez et prenez soin de moi. J'ai commencé à reconstruire avec l'aide de ma femme qui bien que malade possède toutes les armes pour comprendre par où je passe, et sait avec patience et amour me soutenir. J'ai commencé à reconstruire avec ma propre aide, puisqu'aussi bien personne ne peut faire le travail à ma place.
Mais.. vous n'êtes jamais sûr que votre construction nouvelle n'est pas un peu de guingois. Hier un ami m'a écrit et tout un pan de mur s'est effondré: la claque était sonore et les ondes ont ébranlé ma conscience... Cela fait mal quand vous constatez que vous vous êtes fourvoyé. Je m'étais fourvoyé, pas forcément dans mes objectifs, mais clairement dans ma méthode de construction.
Je suis heureux que cela ne soit pas arrivé plus tard. Quand vous en êtes au début les dégâts sont moins importants. Et puis cette claque m'a été accordée avec une telle chaleur, une telle honnêteté, elle fut plus un cadeau qu'autre chose, je la prends comme telle.
Mais ça fait mal quand même. J'ai toujours été comme ça, à me laisser avec sincérité entraîner par mon enthousiasme lorsque personne n'était là pour me freiner. Et puis... c'est comment, la recherche du bonheur, déjà? "Cours-y vite!" Je sais que je ne peux pas construire sur un terrain vierge, il faut pour moi que le ménage y ait été fait, j'ai besoin que mon entourage soit heureux pour pouvoir imaginer l'être moi-même. C'est bien pour ça que cette dépression m'est arrivée maintenant, parce que je sens Dominique quasiment au bout de sa route, qui fut longue et semée d'embûches.
Alors, je ne sollicite qu'un pardon de votre part si par malheur je vous ai blessé ou je vous choque. Ne le prenez pas en mauvaise part, c'est que vous êtes si près de moi que je veux vous rendre heureux en même temps que moi. Je ne dois pas, bien sûr, mais mon amour me rend parfois aveugle. N'hésitez pas à m'ouvrir les yeux: une bonne claque...
J'ai donc commencé à reconstruire, avec l'aide de vous tous, qui me soutenez et prenez soin de moi. J'ai commencé à reconstruire avec l'aide de ma femme qui bien que malade possède toutes les armes pour comprendre par où je passe, et sait avec patience et amour me soutenir. J'ai commencé à reconstruire avec ma propre aide, puisqu'aussi bien personne ne peut faire le travail à ma place.
Mais.. vous n'êtes jamais sûr que votre construction nouvelle n'est pas un peu de guingois. Hier un ami m'a écrit et tout un pan de mur s'est effondré: la claque était sonore et les ondes ont ébranlé ma conscience... Cela fait mal quand vous constatez que vous vous êtes fourvoyé. Je m'étais fourvoyé, pas forcément dans mes objectifs, mais clairement dans ma méthode de construction.
Je suis heureux que cela ne soit pas arrivé plus tard. Quand vous en êtes au début les dégâts sont moins importants. Et puis cette claque m'a été accordée avec une telle chaleur, une telle honnêteté, elle fut plus un cadeau qu'autre chose, je la prends comme telle.
Mais ça fait mal quand même. J'ai toujours été comme ça, à me laisser avec sincérité entraîner par mon enthousiasme lorsque personne n'était là pour me freiner. Et puis... c'est comment, la recherche du bonheur, déjà? "Cours-y vite!" Je sais que je ne peux pas construire sur un terrain vierge, il faut pour moi que le ménage y ait été fait, j'ai besoin que mon entourage soit heureux pour pouvoir imaginer l'être moi-même. C'est bien pour ça que cette dépression m'est arrivée maintenant, parce que je sens Dominique quasiment au bout de sa route, qui fut longue et semée d'embûches.
Alors, je ne sollicite qu'un pardon de votre part si par malheur je vous ai blessé ou je vous choque. Ne le prenez pas en mauvaise part, c'est que vous êtes si près de moi que je veux vous rendre heureux en même temps que moi. Je ne dois pas, bien sûr, mais mon amour me rend parfois aveugle. N'hésitez pas à m'ouvrir les yeux: une bonne claque...
Bon, c'est une image gag. J'étais en fait en train de parler aux parents d'élèves de l'école tous réunis pour un spectacle, et l'un d'eux à su prendre une photo au bon moment... Juin 2007
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