Alors Pascal, cette rentrée? Elle est faite, elle est faite...
Vous parlez de la rentrée scolaire? Ah mais oui, tout va bien, j'ai une classe d'élèves très gentils et travailleurs . Ils sont adorables, et fatigants aussi évidemment, il faut ne rien connaître des enfants de cet âge pour croire que leur faire classe est une sinécure. Même s'ils sont attentifs et ne demandent qu'à apprendre.
Et puis, je n'ai plus vingt ans. Ni trente. Ni quarante. Il y a seulement cinq ans je ne rentrais pas chez moi épuisé comme je le suis maintenant. Comment ferai-je à soixante ans pour me mettre à quatre pattes en salle de motricité avec mes bambins?
Non, vous ne parliez pas vraiment de rentrée scolaire? Ah, c'est de moi que vous demandiez des nouvelles, mais de MOI personnellement. Je comprends. Je comprends d'autant mieux que j'ai l'impression que je vous ai fichu une sacrée trouille l'an dernier à la même époque. Il n'y a aucune honte à avoir, je me suis fais peur aussi. Très peur.
Je vais, disons... je vais bien. Je n'ai pas un moral d'acier, j'ai des hauts et des bas, mais vaille que vaille je me maintiens à peu près. Oh, si j'ai réglé beaucoup il m'en reste énormément à affronter, je ne me fais aucune illusion, et malheureusement je connais une partie des démons que je devrais combattre. Mais je n'ai pas encore assez d'énergie pour ça, ni peut-être assez de courage. Alors je continue tant bien que mal à avancer, avec ma peur, ma fatigue, ma lassitude, mes craintes, mes angoisses, mon désabus, mon désespoir, et de la joie aussi.
Car je vous souhaite à tous de connaître le bonheur que je connais dans mon couple. J'y suis pour quelques chose bien sûr, et ma violente prise de conscience de l'année dernière nous a fait à tous les deux beaucoup de bien, à la mesure voire même plus de ce que je me suis fais mal.
Et puis Dominique va si bien en ce moment! Elle est en forme, heureuse, radieuse, elle n'a pas été comme ça depuis vingt cinq ans. Je passe sur certaines raisons médicales, sur d'autres choses encore, et non elle n'est pas guérie et reste fatiguable, mais c'est une telle joie de la voir ainsi.
Vous vous rappelez comme j'ai demandé votre aide, comme je vous ai réclamé images et souvenirs, tant je craignais chez elle une altération importante de ses capacités de mémorisation. Votre aide a été efficace, mon travail a porté ses fruits, le processus du souvenir a été relancé et les choses viennent à flot, par vagues, selon les sollicitations. C'est un soulagement, c'est un poids qu'on m'enlève. ON, c'est elle et c'est vous. Je l'ai déjà dit, je le redis, je le redirai encore, je ne saurais vous remercier assez. Vous vous reconnaîtrez.
Cette rentrée? Elle est faite. Je ne suis pas dans un état extraordinaire, mais qui peut se vanter d'y être?
Vous parlez de la rentrée scolaire? Ah mais oui, tout va bien, j'ai une classe d'élèves très gentils et travailleurs . Ils sont adorables, et fatigants aussi évidemment, il faut ne rien connaître des enfants de cet âge pour croire que leur faire classe est une sinécure. Même s'ils sont attentifs et ne demandent qu'à apprendre.
Et puis, je n'ai plus vingt ans. Ni trente. Ni quarante. Il y a seulement cinq ans je ne rentrais pas chez moi épuisé comme je le suis maintenant. Comment ferai-je à soixante ans pour me mettre à quatre pattes en salle de motricité avec mes bambins?
Non, vous ne parliez pas vraiment de rentrée scolaire? Ah, c'est de moi que vous demandiez des nouvelles, mais de MOI personnellement. Je comprends. Je comprends d'autant mieux que j'ai l'impression que je vous ai fichu une sacrée trouille l'an dernier à la même époque. Il n'y a aucune honte à avoir, je me suis fais peur aussi. Très peur.
Je vais, disons... je vais bien. Je n'ai pas un moral d'acier, j'ai des hauts et des bas, mais vaille que vaille je me maintiens à peu près. Oh, si j'ai réglé beaucoup il m'en reste énormément à affronter, je ne me fais aucune illusion, et malheureusement je connais une partie des démons que je devrais combattre. Mais je n'ai pas encore assez d'énergie pour ça, ni peut-être assez de courage. Alors je continue tant bien que mal à avancer, avec ma peur, ma fatigue, ma lassitude, mes craintes, mes angoisses, mon désabus, mon désespoir, et de la joie aussi.
Car je vous souhaite à tous de connaître le bonheur que je connais dans mon couple. J'y suis pour quelques chose bien sûr, et ma violente prise de conscience de l'année dernière nous a fait à tous les deux beaucoup de bien, à la mesure voire même plus de ce que je me suis fais mal.
Et puis Dominique va si bien en ce moment! Elle est en forme, heureuse, radieuse, elle n'a pas été comme ça depuis vingt cinq ans. Je passe sur certaines raisons médicales, sur d'autres choses encore, et non elle n'est pas guérie et reste fatiguable, mais c'est une telle joie de la voir ainsi.
Vous vous rappelez comme j'ai demandé votre aide, comme je vous ai réclamé images et souvenirs, tant je craignais chez elle une altération importante de ses capacités de mémorisation. Votre aide a été efficace, mon travail a porté ses fruits, le processus du souvenir a été relancé et les choses viennent à flot, par vagues, selon les sollicitations. C'est un soulagement, c'est un poids qu'on m'enlève. ON, c'est elle et c'est vous. Je l'ai déjà dit, je le redis, je le redirai encore, je ne saurais vous remercier assez. Vous vous reconnaîtrez.
Cette rentrée? Elle est faite. Je ne suis pas dans un état extraordinaire, mais qui peut se vanter d'y être?
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