Les fêtes sont finies, et Dominique est très fatiguée. Cela signifie que moi-même aujourd'hui je ne peux l'approcher qu'avec circonspection, pour ne pas la froisser, pour ne pas la fatiguer plus. Nous discutions ce matin, et elle m'a sorti une image épouvantable pour illustrer ce qu'elle ressentait il y a quelques années encore: "...recevoir une visite, c'était comme une plongée dans un bain d'acide..." Vous avez beau savoir ce qu'il en est, entendre ça aujourd'hui m'a glacé le sang. Et pourtant... Dominique m'a redit que depuis toutes ces années je suis et je reste le seul dont elle supporte la présence, mais aussi dont elle ressente le besoin. Ceci a des limites, je les connais depuis longtemps, et je les admets, parce qu'au-delà de la douleur que ces limites soulèvent en moi, j'aime trop mon épouse pour ne pas tout faire pour qu'elle aille mieux.
Nous avons discuté aussi de la façon dont vous aviez pu comprendre la phrase "Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté" que j'avais inscrite sur ma carte de Noël. Nous craignons que plusieurs d'entre vous se soient mépris quant à cette phrase, qui pour nous s'adapte très bien à ce que nous avons vécu, et à ce que nous vivons encore. Cette paix, nous la souhaitons depuis tant et tant de temps...
Nous avons discuté aussi de la façon dont vous aviez pu comprendre la phrase "Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté" que j'avais inscrite sur ma carte de Noël. Nous craignons que plusieurs d'entre vous se soient mépris quant à cette phrase, qui pour nous s'adapte très bien à ce que nous avons vécu, et à ce que nous vivons encore. Cette paix, nous la souhaitons depuis tant et tant de temps...
... God only knows what I'd be without you ...
Tous les quatre en avril 1986...
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