J'ai envoyé à un certain nombre d'entre vous un courriel afin de vous faire connaître ce que je percevais de mes problèmes actuels, et de vous expliquer un comportement que d'aucun commençait à percevoir comme erratique. D'autres étaient au courant depuis plus longtemps. Il en est même un parmi vous que je n'ai connu, c'est le hasard qui l'a voulu, que quelques jours avant de sombrer. Il fut le premier à sentir quel quelque chose n'allait pas, avant que moi-même je ne le perçoive. Nos rapports ne sont qu'épistolaires, je ne l'ai jamais vu. Je salue ici sa réelle gentillesse et s'il se reconnait je voudrais lui dire à quel point sa sympathie, que j'ai sentie immédiate et vraie, me fut précieuse alors que mon petit monde s'effondrait autour de moi. Qu'il sache aussi que je tiens désormais à son amitié plus qu'il ne peut l'imaginer.
Je vous dois peut-être des excuses, parce que je ne sais pas si la méthode de la "circulaire" fut très élégante. Mais vous pourrez certainement comprendre que dans mon trouble je n'ai pas forcément les idées très claires en ce moment. Et je ne pouvais pas vous laisser ignorer à quel point j'allais mal, comme je ne pouvais pas non plus écrire un mot individuel à tous ceux que j'aime. D'un autre côté, les réactions chaleureuses de certains m'ont franchement réchauffé le coeur, même si je suis très surpris et profondément touché qu'on puisse m'apprécier suffisamment pour autant prendre part à ma peine et à mes difficultés. Peut-être ai-je trop eu tendance à croire qu'on ne pouvait pas simplement m'aimer pour ce que je suis. Est-ce de l'orgueil? Aujourd'hui les larmes transpercent aisément le masque.
Mais je me demande si justement quelques-uns parmi vous ne se sentent pas trop... visés par mes courriers, courriels et autres demandes de toutes sortes? J'ai un peu l'impression d'en persécuter certains, et je ne voudrais surtout pas susciter de la lassitude ou de l'ennui. J'ai trop besoin de vous tous. J'ai trop besoin de votre amour. Et j'aurais le plus grand mal actuellement à supporter une quelconque réprobation, ou le moindre reproche. Alors, si vous me trouvez trop... présent, faites-le moi savoir immédiatement. Je saurai, je vous le promets, me faire plus discret. Je compte sur vous. Bisous.
Je vous dois peut-être des excuses, parce que je ne sais pas si la méthode de la "circulaire" fut très élégante. Mais vous pourrez certainement comprendre que dans mon trouble je n'ai pas forcément les idées très claires en ce moment. Et je ne pouvais pas vous laisser ignorer à quel point j'allais mal, comme je ne pouvais pas non plus écrire un mot individuel à tous ceux que j'aime. D'un autre côté, les réactions chaleureuses de certains m'ont franchement réchauffé le coeur, même si je suis très surpris et profondément touché qu'on puisse m'apprécier suffisamment pour autant prendre part à ma peine et à mes difficultés. Peut-être ai-je trop eu tendance à croire qu'on ne pouvait pas simplement m'aimer pour ce que je suis. Est-ce de l'orgueil? Aujourd'hui les larmes transpercent aisément le masque.
Mais je me demande si justement quelques-uns parmi vous ne se sentent pas trop... visés par mes courriers, courriels et autres demandes de toutes sortes? J'ai un peu l'impression d'en persécuter certains, et je ne voudrais surtout pas susciter de la lassitude ou de l'ennui. J'ai trop besoin de vous tous. J'ai trop besoin de votre amour. Et j'aurais le plus grand mal actuellement à supporter une quelconque réprobation, ou le moindre reproche. Alors, si vous me trouvez trop... présent, faites-le moi savoir immédiatement. Je saurai, je vous le promets, me faire plus discret. Je compte sur vous. Bisous.
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