Lois de Bernardini des Nourrissons...

Lois de Bernardini des Nourrissons
Préambule

Les nourrissons ont le but secret de tester la résistance des humains à l’accumulation d’ennuis, de péripéties et de catastrophes en tout genre. Cela confirme le fait que la loi de Murphy serait, inéluctablement, liée au genre humain, voir, selon certains, inscrite irrémédiablement dans notre patrimoine génétique. D’après les expériences et témoignages recueillis depuis des années auprès de dizaines de parents certaines constantes apparaissent. Celles que vous allez découvrir n ’ont plus à être prouvées.

I.
Ce n’est jamais avant le biberon que le nourrisson choisit de vomir.

II.
Le temps T mis pour vomir un biberon est égal à l’inverse du carré de la distance du nourrisson à la salle de bain : T = 1/Dist(N->SdB).

III.
Certains objets (vêtements, tapis, canapés) incitent, dans plus de 78% des cas, le nourrisson à vomir un biberon.

IV.
Une cuiller de petit pot dans la bouche d’un nourrisson, le fait souvent éternuer ; si ce n’est pas le cas c’est qu’il va vomir.

V.
Lorsque le nourrisson vous voit nettoyer son vomis, cela le fait, trois fois sur cinq, vomir à nouveau.

VI.
Un nourrisson qui va vomir tournera systématique sa tête dans votre direction.

VII.
À la crèche, les nourrissons vont systématiquement s’approcher du nourrisson contagieux.

VIII.
En conséquence, les nourrissons déclareront ainsi leurs maladies dans la nuit du samedi au dimanche.

IX.
La douleur des poussées dentaires du nourrisson est corrélative avec le projet de sortie du week-end.

X.
Le nourrisson est sensible aux ondes émises par ses parents qui se retrouvent enfin au lit ; cela le réveille et le fait pleurer.

XI.
La sieste du nourrisson ne dure que le temps de ranger la maison.

XII.
Le sommeil d’un nourrisson n’est jamais en phase avec le vôtre. De plus sa vivacité est proportionnelle avec votre fatigue.

Les Lois de Murphy