Quand mon épouse se porte bien, comme c'est le cas en ce moment, j'ai tendance à oublier rapidement sa maladie. Mais la réalité a vite fait de me rejoindre. Ce fut le cas hier, après une journée fatigante en famille, lorsque je la vis gravir péniblement, avec beaucoup d'efforts, les marches d'escalier qui montent chez nous.
Les choses prennent à cet instant une autre tournure, et combien d'actions et de pensées me semblent dérisoires! Je me replie alors sur un essentiel qui nous comprend tous deux, mon amour et moi, nos enfants, et... très peu d'autre chose. Quelques amis certainement, quelques enfants auprès desquels je me sens de par mon métier une certaine responsabilité... Quoi d'autre?
Cela ne se voit pas, mais elle était encore très malade lorsque la photo ci-dessous a été prise en 1986. Elle remontait doucement la pente, et ce sera l'effondrement quelques mois plus tard.
Mon amie, mon amour, ma vie ne signifie rien sans toi. Tu m'es si précieuse qu'une journée sans ton sourire m'est une pénible épreuve. Je t'aime.
Les choses prennent à cet instant une autre tournure, et combien d'actions et de pensées me semblent dérisoires! Je me replie alors sur un essentiel qui nous comprend tous deux, mon amour et moi, nos enfants, et... très peu d'autre chose. Quelques amis certainement, quelques enfants auprès desquels je me sens de par mon métier une certaine responsabilité... Quoi d'autre?
Cela ne se voit pas, mais elle était encore très malade lorsque la photo ci-dessous a été prise en 1986. Elle remontait doucement la pente, et ce sera l'effondrement quelques mois plus tard.
Mon amie, mon amour, ma vie ne signifie rien sans toi. Tu m'es si précieuse qu'une journée sans ton sourire m'est une pénible épreuve. Je t'aime.
Avec notre fils, août 1986.
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