Pourquoi ce texte de Michaux, si violent, si sombre, si dur, mais si tendre ? Pourquoi un si long poème en prose pour le poème du jour ? La souffrance est universelle, elle n'est unique ni individuelle, elle est partagée, commune, tellement profondément humaine qu'elle se répand comme un fleuve d'agonie et de douleur à travers le monde dès que l'un d'entre nous ressent la moindre atteinte.
Pour moi, c'est ainsi.
Cette souffrance, comme Henri Michaux, je l'ai ressentie, mais je n'en ai pas percé pour autant le mystère: si je suis suffisamment sensible pour en être torturé, je ne suis pas assez poète pour la comprendre et l'admettre.
Cette souffrance, elle se répand actuellement, comme un chancre nauséabond, une maladie vénérienne, une gangrène universelle, berceau de cris qui percent les armures de ceux qui ont assez de conscience pour les entendre.
Je les entends. J'en souffre profondément. Je ne veux pas revivre pour mes semblables ce que j'ai subi pour ma femme, ces épousailles de douleur qui vous laminent et vous vampirisent.
Lisez le texte de Michaux. Ecoutez son cri. Entendez ceux que l'humanité exhale aujourd'hui.
Pour moi, c'est ainsi.
Cette souffrance, comme Henri Michaux, je l'ai ressentie, mais je n'en ai pas percé pour autant le mystère: si je suis suffisamment sensible pour en être torturé, je ne suis pas assez poète pour la comprendre et l'admettre.
Cette souffrance, elle se répand actuellement, comme un chancre nauséabond, une maladie vénérienne, une gangrène universelle, berceau de cris qui percent les armures de ceux qui ont assez de conscience pour les entendre.
Je les entends. J'en souffre profondément. Je ne veux pas revivre pour mes semblables ce que j'ai subi pour ma femme, ces épousailles de douleur qui vous laminent et vous vampirisent.
Lisez le texte de Michaux. Ecoutez son cri. Entendez ceux que l'humanité exhale aujourd'hui.
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